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Technocène

Internet des animaux : rêve scientiste d'un contrôle total de la nature

Par
N.M
22
December
2023
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Pucer et surveiller en temps réel des centaines de milliers d’animaux sauvages par satellite, tel est le projet dément que plusieurs institutions scientifiques poursuivent depuis déjà plusieurs années. Sous prétexte de vouloir mieux la connaître et la protéger, les scientifiques développent sans cesse de nouvelles technologies afin d’optimiser le contrôle et l’exploitation de la nature sauvage.

Convertir les animaux en données, une course scientifique internationale

Accoler des puces aux animaux sauvages n’a rien de nouveau – depuis les années 1960, les biologistes ont recours à cette pratique pour observer les animaux à distance. Dès les années 1980, les balises Argos, inventées par des scientifiques français et américains, sont suivies par satellites dans les océans et sur de grands animaux.

Leur concurrent allemand ICARUS (International Cooperation for Animal Research Using Space) est quant à lui né de la rencontre entre le biologiste Martin Wikelski et l’ingénieur américain George Swenson. Ce dernier était un astronome qui a travaillé pour l’armée américaine durant la guerre froide puis pour la NASA. Il fit remarquer à Martin Wikelski que les naturalistes étaient stupides, qu’ils voyaient trop petit et que s’ils voulaient vraiment tout savoir sur les animaux migrateurs, il leur faudrait trouver une moyen de les observer tous, en même temps et en continu[1]. Les innovations principales d’ICARUS sont donc la miniaturisation des balises, leur production à bas coût ainsi que la diversification des données transmises, permettant un suivi global et constant d’une population animale beaucoup plus importante.

En gestation depuis une vingtaine d’années, ICARUS est financé à hauteur de dizaines de millions de dollars par l’Agence Spatiale Allemande et soutenue par un consortium international de biologistes, d’ingénieurs et de scientifiques. La France a été partenaire de ces recherches. Citons par exemple le projet Kivi Kuaka qui avait pour objet la surveillance d’oiseaux migrateurs.

L’antenne qui reçoit les données émises par la centaine de milliers de balises posées sur des animaux pour ICARUS étant située sur la partie russe de la station spatiale internationale, le projet est à l’arrêt depuis l’intensification du conflit Ukraine-Russie. Entre-temps, leur concurrent français CLS (pour Collecte Localisation Satellites), filiale du CNES (Centre National d’Études Spatiales) et opérateurs des balises Argos citées plus haut, ont eux aussi investi pour l’internet des animaux. Ils ont présenté un projet similaire lors du Congrès Mondial de la Nature de 2021[2]. Ils se targuent pour leur part d’avoir accolé 300 000 puces ARGOS sur des animaux et d’avoir leur propre système de surveillance nano-satellitaire dédié à l’internet des animaux et des objets, Kinéis. En Israël, le projet ATLAS poursuit lui aussi les mêmes objectifs[3].

De nombreux arguments sont avancés par les scientifiques pour justifier le puçage de centaines de milliers d’animaux sauvages. En premier lieu, percer les derniers secrets que pouvaient encore receler la faune : quelles voies migratoires empruntent tels oiseaux, où se reproduit tel poisson, où hiberne telle espèce, voire, par le développement de l’intelligence artificielle, quand est-ce qu’ils « dorment, courent, mangent, ou sont en état de stress »[4]. En deuxième lieu, optimiser les mesures de protection pour les espèces animales qui résistent encore aux coups incessants que leur porte la civilisation industrielle depuis des décennies. En les traquant et en les analysant constamment, les biologistes pourront voler au secours des animaux menacés par la pêche intensive et le braconnage, réagir plus rapidement s’ils sont menacés par des catastrophes climatiques, avoir leur mot à dire dans les délibérations préalables à l’établissement de voies de transport commerciales ou à la mise en œuvre de vastes projets d’artificialisation. En clair, ces technologies permettent enfin de pouvoir « gérer », de manière bien plus optimale qu’en les parquant dans des réserves naturelles protégées, les derniers animaux encore sauvages et libres de la planète. Il s’agit en fin de compte de les assimiler et de les traiter à la manière de données comptables, tel un stock d’animaux domestiques ou d’élevage.

Les bénéfices pour le système techno-industriel sont eux aussi multiples : avec l’internet des animaux, le système pourra prédire des catastrophes naturelles que les animaux perçoivent plus tôt que les humains, ou encore éviter de nouvelles pandémies, grâce à l’étude de la santé des animaux sauvages en temps réel.

L’argument le plus hypocrite, sans nul doute, avancé par Martin Wikelski et le célèbre youtubeur vulgarisateur Dirty Biology[5], est que de telles technologies permettront d’accélérer la prise de conscience écologiste et environnementale de la population. On nous vend en effet un « internet des animaux », des applications[6] permettant de suivre en temps réel son animal préféré – tel l’oiseau pucé par le youtubeur précédemment évoqué, baptisé lors d’un sondage « birdy biology » par ses followers. Alors que les grands chiffres n’émeuvent pas les gens, ces applications de suivi permettraient de créer des liens affectifs avec des animaux individualisés et de favoriser ainsi un engagement environnemental plus massif. Il en conclut par l’affirmation absurde que « La 5G, les GPS, les processeurs et les satellites nous rapprochent plus de la biosphère qu’ils nous en éloignent ». Le CNES surfe sur ce même argument pour gagner les enfants à la cause du développement technologique, en proposant des dossiers pédagogiques complets aux instituteurs sur le suivi satellitaire des animaux. Après l’arnaque de l’écotourisme, voici donc le safari depuis votre canapé ! Encore une fois, les scientifiques usent de greenwashing et se servent des animaux et de la nature comme prétextes pour mener à bien leur projet de contrôle absolu du vivant.

Les animaux sauvages comme alibi

Peu importe la taille, le poids du capteur et la manière dont il fonctionne, il faudra toujours capturer et endormir les animaux pour leur apposer de tels appareils, opérations très stressantes et parfois fatales pour leurs sujets. Il suffit de voir les photos que le CNES met en avant sur son site[7], le récit de la capture et du puçage d’un coucou par Sonia Shah[8] ou encore la vidéo de Dirty Biology (dans laquelle la traque et la capture des oiseaux sont présentées comme un jeu amusant) pour se rendre compte que le bien-être des animaux est loin d’être au centre des préoccupations scientifiques. Comme il est rappelé dans cet article de la LFDA : « aucune technique ne peut être absolument et totalement anodine[9]. » Ces puces, collées sur les animaux ou mises avec des colliers, peuvent s’avérer très gênantes pour les animaux[10]. Des cas ont par exemple pu être observés où des parasites se développaient sous les colliers. Ces derniers peuvent par ailleurs exposer leur porteur à des risques d’étranglement. Le poids et la taille de l’appareil, malgré toutes les précautions prises et les prouesses techniques, engendrent nécessairement des gênes sur le long terme.

Carte des animaux traqués par le système Icarus.

Notons enfin que les comportements des animaux pourraient être grandement modifiés par le fonctionnement de tels appareils. En effet, les balises ARGOS émettent toutes les 90 à 200 secondes des ondes électromagnétiques. Des modifications comportementales liées aux ondes ont déjà pu être observées, donnant même lieu à un débat public au sénat en 2021[11]. Les lobbys de la télécommunication étant parmi les plus puissants du monde, on se doute que des études sérieuses sur les impacts sanitaires des ondes ne sont pas prêtes de voir le jour. On sait néanmoins qu’elles peuvent avoir des effets néfastes sur le sommeil, la fertilité et les performances cognitives. Collés aux animaux et émettant des signaux aussi régulièrement, de tels appareils pourraient même provoquer du stress, voire accélérer le rythme cardiaque.

Il peut donc paraître absurde d’apposer sur un animal un dispositif susceptible de modifier son comportement alors que l’objectif premier de la démarche est d’en observer et d’en étudier le comportement. On pourrait se consoler en se disant qu’au moins, les animaux ne trimballent leur mouchard que pendant une durée déterminée. La gêne occasionnée par l’appareil ne serait donc que temporaire et les effets des ondes électromagnétiques sont, en l’état actuel des connaissances, réversibles.

Or, l’observation satellitaire des animaux sauvages et les progrès dans la télécommunication permettent aux scientifiques d’observer les animaux en temps réel depuis leurs ordinateurs. Ils n’ont plus à récupérer les balises pour en étudier les données ni à rester dans un périmètre proche des animaux qu’ils veulent observer : « Ainsi, les chercheurs peuvent suivre le déplacement des animaux... depuis leur bureau[12] ! » C’est d’ailleurs au « debunkage » de cette distinction entre des naturalistes de terrain et des scientifiques de bureau que le vulgarisateur technophile Dirty Biology consacre le cœur de sa vidéo. En effet, selon lui, le dualisme opposant la technologie et la nature est un cliché éculé, les scientifiques qui mettent en place l’internet des animaux seraient des naturalistes amoureux du monde sauvage. Les nouvelles technologies seraient développées dans l’intérêt de la faune sauvage...

De tels progrès induisent pourtant des changements bien plus concrets que ces débats sur le travail des biologistes et le dualisme nature/culture. On a bien compris que les nouvelles technologies d’ICARUS et du CLS permettent aux scientifiques de recevoir les données en continu, simultanément et sans bouger. Après la pose, il n’y a plus qu’à analyser et traiter les informations. Pourquoi, dans ce cas, s’embêter à aller retirer les balises dispersées dans les quatre coins du globe ? Les animaux seront donc gênés par leur mouchard et exposés à ses ondes jusqu’à leur mort. Inutile par ailleurs de chercher ce qu’il advient des balises ARGOS ou d’ICARUS à ce moment-là : tous les supports et les articles de communication semblent passer cet aspect pourtant crucial sous silence. Elles pourront donc entamer leur longue décomposition dans ces fameux sanctuaires, lieux sacrés jusqu’alors inconnus et inaccessibles à l’homme, qu’elles lui auront permis de découvrir.

L’hypocrisie des scientifiques ne s’arrête pas là. Ils ont jusqu’à l’audace d’affirmer qu’ICARUS et les puces Argos pourraient aider à combattre le braconnage et la surpêche. À l’aide d’algorithme d’intelligence artificielle, on pourrait déceler les mouvements inhabituels des animaux et prédire la présence de chasseurs avec une précision de 86 %. De la même manière, on a transformé des albatros en sentinelles pour repérer les bateaux de pêche illégaux.

C’est omettre que l’un des aspects de ces projets est de proposer des applications accessibles au public permettant de suivre des animaux sauvages : pourquoi les chasseurs et les pêcheurs se priveraient-ils d’installer ces applications ? Comment réglementer de tels usages ? Comment s’assurer que les données ne soient pas piratées ? Le « cyberbraconnage » est déjà une réalité[13] et ces projets facilitent davantage le travail des chasseurs illégaux qu’ils ne les combattent.

On voit donc que les arguments en faveur de la défense des animaux sauvages relèvent au mieux d’une automystification des scientifiques, au pire de l’hypocrisie. Peu importe la taille ou le poids des capteurs, les animaux sont avant tout considérés comme des auxiliaires, des indicateurs. Les partisans du système technologique ne pourraient supporter que des êtres puissent arpenter librement la Terre sans produire de l’information, de la donnée.

Le contrôle total de la biosphère et de toute forme de vie comme véritable objectif de l’internet des animaux

Ce n’est pas en réalité pour les animaux qu’agissent Martin Wikelski ou CLS. D’autres arguments sont avancés, bien plus anthropocentriques et révélateurs sur les réels objectifs de ces entreprises :

« Les découvertes permises par ICARUS, bien qu’impossibles à prévoir, pourraient avoir des implications diffuses et de grande envergure. Les découvertes mettant en lumière les facteurs qui déterminent le mouvement des animaux pourraient contribuer à transformer l’écologie, un domaine qui décrit traditionnellement le monde naturel et ses habitants, en un domaine capable de faire des prédictions. Chaque année, des milliards de dollars dépendent de la façon dont les espèces sauvages se déplacent et se répartissent dans le paysage, des migrations qui influent sur l’abondance des poissons que nous tirons de la mer, sur la virulence des agents pathogènes que nous rencontrons, sur les prédateurs qui traquent notre bétail et sur les oiseaux et les fleurs qui ornent nos paysages. Mais personne ne sait précisément quand les chauves-souris arriveront dans une forêt donnée, ni pourquoi certains papillons changent d’aire de répartition et d’autres pas, ni si les éléphants qui courent en poussant des cris dans les forêts ont senti l’imminence d’une catastrophe naturelle, ni pourquoi certaines hirondelles retournent à leurs nids d’été et d’autres pas[14]. »

L’écologie pourrait devenir un secteur lucratif brassant des milliards, quel progrès ! Pourquoi se contenter d’observer les animaux sauvages quand on peut les transformer en marchandises à l’aide de la technologie ? Pourquoi ne pas exploiter tous leurs déplacements sinon inutiles ? Au-delà des découvertes biologiques que ces dispositifs permettent de faire, l’idée est surtout de transformer le monde en smart planet. Les données produites par ces nouvelles sentinelles permettront d’accroître le contrôle technologique du monde afin d’en optimiser la gestion. Un contrôle sanitaire, en premier lieu :

« Mais — et c’est la principale innovation de cette technologie — le capteur miniature pesant entre trois et quatre grammes ne communique pas seulement la position de l’animal. Il peut transmettre des données sur son environnement, comme la température ou l’humidité, ou encore sur sa santé, ce qui est particulièrement instructif concernant des mammifères comme les chauves-souris frugivores, dont des populations sont déjà tracées par ICARUS. Ces mêmes chauves-souris qui ont fait parler d’elles pendant la pandémie[15]… »

Un monde complètement aseptisé, sans imprévu, où le moindre évènement sera calculé, analysé, enregistré, tel est le véritable projet de tous ces scientifiques. Sous couvert de vouloir éviter les catastrophes, le système étend son contrôle liberticide à toutes les formes de vie.

Le délire scientiste d'un contrôle total du monde naturel ne s'arrête pas au projet ICARUS, loin de là. Comme nous l'apprenait France Info en 2021 : "Six laboratoires de recherche et trois start-ups de Toulouse ont créé avec le soutien du CNRS, le projet Econect. Des espèces sentinelles comme les mésanges et les abeilles seront utilisées pour mesurer la pollution des sols, de l’eau et de l’air."

L’internet des animaux pourrait aussi permettre de prévenir plus efficacement des catastrophes naturelles, ce qui pourrait s’avérer « utile, alors que le monde s’apprête à vivre plus d’une catastrophe naturelle par jour[16]. » Ainsi, mieux vaut guérir que prévenir : les avancées scientifiques délirantes qui ont jalonné les deux derniers siècles sont aujourd’hui reconnues comme les causes principales du dérèglement climatique et de la destruction massive de la biodiversité. Pourtant, les partisans de tels projets continuent de proposer des solutions technologiques ultra-complexes et énergivores pour pallier à des problèmes que la technologie a créés : on voit ici les limites du technosolutionnisme. Ces scientifiques ne poursuivent en aucun cas des buts aussi louables que la protection de la population contre les pandémies, les catastrophes naturelles, ou les animaux contre les multiples dangers qui les menacent de toutes parts ; ils poursuivent simplement leurs activités professionnelles, activités de substitution qui n’ont d’autre but que de renforcer le système techno-industriel. Tous les arguments qu’ils avancent ne servent qu’à justifier le lancement de plus de satellites dans l’espace[17] et le déploiement des technologies de surveillance sur l’entièreté du globe. En plus de considérer les animaux comme des objets marchands, ils les utilisent comme alibi pour justifier leurs activités destructrices.

Les infrastructures permettant la production et le fonctionnement des satellites et de ces petites balises à bas coût (vendues 990 euros au quidam sur le site de Syrlinks[18]) sont la cause principale de la destruction de la faune sauvage. L’extractivisme et les voies de transport internationales fournissent les matières et l’énergie indispensables au développement d’un projet inepte tel que l’internet des animaux.

La guerre à la vie sauvage et l’exploitation sans limite des ressources et des territoires sont au fondement du monde industriel moderne. Elles sont donc intrinsèquement incompatibles avec la protection de la faune et de la flore. Si l’on veut renouer des relations saines avec les animaux, ce ne sera sans doute pas par l’intermédiaire d’applications de suivi et de parrainage, de satellites ou de puces GPS collées sur eux. Si le système permettant la production et l’exploitation de telles technologies perdure, il n’y aura tout simplement plus d’animaux à protéger.

Toutes ces technologies ont pour but de supprimer la vie privée. À l’heure actuelle, de nombreux médias proposent des guides d’achat comparant les puces pour animaux domestiques. On nous vend des applications pour parrainer les animaux sauvages. Le CNES fait la promotion de ses balises dans les écoles et nous avons vu récemment les dérives auxquels des appareils comme les Airtags pouvaient donner lieu.

Sous couvert de vouloir sensibiliser les gens aux problématiques environnementales, les partisans du système technologique font des levées de fonds massives[19] pour remplir l’orbite de satellites et quadriller la planète. Le but est de changer tout le réel en données, objectif final du big data ; telle une toile recouvrant le monde entier, il ne sera plus possible, ni pour les humains ni pour aucun être vivant, d’échapper au contrôle satellitaire. Le système technologique, colonisateur par essence, cherche à exploiter ce qu’il n’a pas encore détruit et à renforcer davantage son emprise sur la biosphère.

Reconnaissons toutefois un certain à-propos aux instigateurs de ces projets dans le choix de leur nom : le mythe d’Icare, dans lequel un homme se construit de fausses ailes en cire qui fondent alors qu’il s’approche du soleil, a pu être interprété comme une mise en garde contre l’usage débridé de la science et de la technologie. Quant à Argos, le géant aux cent yeux de la mythologie grecque, il finit décapité par Hermès venu délivrer la prisonnière qu’il gardait. Chaque jour, une contestation grandissante s’organise pour libérer la Terre et ses habitants de l’emprise du techno-totalitarisme.

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Footnote [1] — https://greenwashingeconomy.com/internet-des-animaux-enieme-folie-technoscientiste/

Footnote [2] — https://www.nytimes.com/interactive/2021/01/12/magazine/animal-tracking-icarus.html

Footnote [3] — https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/biodiversite/le-suivi-par-satellite-des-animaux-sauvages-s-intensifie_157362

Footnote [4] — https://www.israelscienceinfo.com/environnement/uhj-et-tau-le-big-data-permet-de-reveler-les-secrets-de-la-faune-et-de-reduire-les-conflits-avec-les-humains/

Footnote [5] — https://www.lejournaltoulousain.fr/societe/congres-mondial-nature-scientifiques-toulousains-revolutionnent-connaissance-vivant-129220/

Footnote [6] — https://www.youtube.com/watch?v=rwAKMs_54pI

Footnote [7] — https://cartonumerique.blogspot.com/2021/10/GPS-animaux.html
Cet article recense de nombreuses applications de suivi des animaux. Parmi elles, Animal track est celle développée pour ICARUS. Nous pouvons rajouter l’application CLS View développée par CLS : https://www.cls.fr/wp-content/uploads/CLS-ViewPostersCLS-Group-FR-V2.pdf ou encore la carte interactive du projet Kivi Kuaka : https://kivikuaka.fr/theproject/maps/

Footnote [8] — https://jeunes.cnes.fr/fr/web/CNES-Jeunes-fr/8132-diaporama-sur-le-suivi-d-animaux-equipes-de-balises-argos.php

Footnote [9] — https://greenwashingeconomy.com/internet-des-animaux-enieme-folie-technoscientiste/

Footnote [10] — https://www.nytimes.com/interactive/2021/01/12/magazine/animal-tracking-icarus.html

Footnote [11] — https://www.fondation-droit-animal.org/94-curiosite-scientifique-et-animaux-sauvages/

Footnote [12] — Wilson, R., & McMahon, C. (2006). Measuring devices on wild animals: what constitutes acceptable practice? Frontiers in Ecology and the Environment, 4(3), 147-154.

Footnote [13] — https://videos.senat.fr/video.2127218_602e1327ca34f.audition-publique-sur-l-impact-des-ondes-electromagnetiques-sur-les-animaux-d-elevage

Footnote [14] — https://loreandscience.fr/les-ondes-sont-elles-dangereuses-pour-la-sante-des-animaux/

Footnote [15] — https://www.sudouest.fr/environnement/animaux/quels-impacts-ont-les-ondes-electromagnetiques-sur-les-animaux-d-elevage-1356383.php

Footnote [16] — https://jeunes.cnes.fr/fr/web/CNES-Jeunes-fr/7982-des-elephants-de-mer-qui-en-disent-long.php

Footnote [17] — https://www.geo.fr/environnement/le-cyberbraconnage-une-menace-pour-les-animaux-170997 https://www.ompe.org/cyberbraconnage/

Footnote [18] — https://www.kaspersky.fr/blog/hacking-animal-trackers/10632/

Footnote [19] — https://greenwashingeconomy.com/internet-des-animaux-enieme-folie-technoscientiste/

Footnote [20] — https://www.leparisien.fr/sciences/suivre-100-000-betes-pour-tirer-parti-de-leur-sixieme-sens-le-pari-fou-de- linternet-des-animaux-10-04-2022-4UJ6ID2IHVCRPCFMMODXCM7JGU.php

Footnote [21] — https://www.huffingtonpost.fr/science/article/l-internet-des-animaux-une-revolution-gelee-par-la-guerre-en-ukraine_195241.html

Footnote [22] — https://www.cls.fr/celebrations-succes-argos-4/

Footnote [23] — https://www.syrlinks-wildlife.com/fr/balise-argos-bird https://www.syrlinks-wildlife.com/fr/accueil

Footnote [24] — https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/satellites-kineis-leve-100-millions-pour-reinventer-le-systeme-argos-1168391

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