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Stratégie révolutionnaire

Soulèvements de la terre : quand la gauche « désarme » l'écologie (1/3)

Par
ATR
07
January
2025
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Les Soulèvements de la terre et la gauche, une nuisance pour l'écologie
« Notre tâche consiste à proposer une critique impitoyable, et de nos prétendus amis bien plus que de nos ennemis manifestes. Nous renonçons avec plaisir, en adoptant cette attitude, à une popularité démagogique. »

– Karl Marx
« Même si le mouvement éco-anarchiste prétend rejeter la modernité industrielle, il reste asservi à certaines des valeurs les plus importantes de la société moderne. Pour cette raison, le mouvement éco-anarchiste ne peut pas être un mouvement révolutionnaire efficace[1]. »

– Theodore Kaczynski

Nous nous sommes procuré le livre Premières secousses des Soulèvements de la Terre paru ce printemps aux éditions La Fabrique. Nous nous réjouissons devant cette percée de l’écologie radicale dans le paysage français. Mieux : comme ATR, les Soulèvements évoquent enfin les questions logistiques et stratégiques. Comme ATR, les Soulèvements reconnaissent que l'État détruit la diversité culturelle. Comme ATR, les Soulèvements critiquent la transition énergétique et la mobilisation pour la mobilisation. Comme ATR, les Soulèvements dénoncent les divisions absurdes et la délivrance urbaine. Comme ATR, les Soulèvements rejettent la misanthropie et l’oisiveté. Comme ATR, les Soulèvements espèrent « re-massifier la classe paysanne » et rompre avec la défensive guerre d’usure. Comme ATR, les Soulèvements fustigent l’absence d’organisation et le culte de l’horizontalité logistique. Comme ATR, les Soulèvements font preuve d’humilité. Comme ATR, les Soulèvements rejettent la morale au profit de l’efficacité. À première vue. Mais la lecture de cet ouvrage semble surtout confirmer le constat fait par toutes nos équipes sur le terrain : l’offensivité des Soulèvements est une façade. Une impression de marketing politique demeure, renforcée par la recension élogieuse de leur manifeste dans le très officiel journal Le Monde[2].

Les Soulèvements attirent les jeunes révolutionnaires en leur faisant miroiter l’appartenance à une organisation puissante (en apparence), des actions risquées (mais inefficaces) ou encore des confrontations (inutiles) avec la police.Sur la question théorique, nous allons ainsi constater l’absence d’unité de point de vue. Sur la question stratégique, nous allons constater le refus explicite de prioriser le combat pour une planète habitable. Sur la question logistique, nous allons constater la volonté de recruter jusqu’à l’opacité. Dans leur théorie comme dans leur pratique, il semble évident que les Soulèvements de la Terre (SDLT) n’ont pas pour objectif d’abattre le capitalisme industriel. De nombreux éléments de l’ouvrage trahissent leur intention de conserver ce système le plus longtemps possible. Cette tendance provient de l’ancrage des Soulèvements dans la gauche technologiste.

C’est pourquoi dans le texte qui suit, nous essayons de montrer pourquoi les Soulèvements de la terre apparaissent comme un sabotage de l’écologie révolutionnaire.

Les autres parties de cette critique sont consultables ici :

Première partie : Incohérences partout, unité nulle part

Seconde partie : Comment perdre la guerre

Troisième partie : Soumission idéologique au techno-progressisme

I – INCOHÉRENCES PARTOUT, UNITÉ NULLE PART


Ce qui saute d’abord aux yeux en parcourant le livre des SDLT, c’est sa confusion omniprésente, son manque de structure, l’impression d’avoir affaire à un assemblage de textes bourré de contradictions théoriques. Rien d’étonnant à cela puisque le livre a été rédigé à au moins « plusieurs dizaines de mains[3] », tantôt marxistes-léninistes, spontanéistes ou post-anarchistes. Mais assumer la confusion n’en annulera jamais les effets. Florilège.

Comme ATR, les auteurs entaillent d’abord « la fable de la grande marche en avant du Progrès », mais la rétablissent la ligne d’après, car

« c’est bien le Progrès qui a permis de procurer durant tout le XXe siècle un certain confort aux classes populaires issues de l’exode rural qui s’entassaient jusque-là dans des habitats insalubres. On sait par ailleurs très bien que peu de nos contemporains, nous compris, sont prêts à se défaire là, tout de suite, de leur dépendance matérielle aux infrastructures de ciment. »

Les SDLT se gardent bien de rappeler que le Progrès – autrement dit le développement techno-industriel – a d’abord détruit les communautés paysannes partout en Europe pour les forcer à travailler dans les bagnes industriels et s’entasser dans des ghettos urbains insalubres[4]. Venant d’un mouvement qui prétend défendre les paysans, ce révisionnisme est assez inconvenant.

Comme ATR, les SDLT affirment être animés par une « morale de l’efficacité », seraient en « recherche d’efficacité » dans le but de trouver « les points d’impact qui fragilisent ces systèmes » (agro-industrie et industrie du béton). Mais envoyer des milliers de jeunes contre les forces de l’ordre à Sainte-Soline pour occuper un trou… est-ce leur définition de l’efficacité ?

Nous apprenons ensuite que les révolutionnaires devraient attendre sagement que la majorité de la population se réapproprie son autonomie avant de démanteler la technostructure. Telle suggestion, fameuse ritournelle, est d’une immaturité criminelle. À long terme, l’existence même du techno-système interdit l’autonomie. Quel idéaliste aurait conseillé aux esclaves d’Amérique d’attendre l’autosubsistance avant d’abattre la traite (dont ils dépendaient tous) ? Les Soulèvements auraient-ils attendu l’installation paysanne pendant l’Occupation ? Faut-il faire pousser des navets (en masse) pendant que la planète flambe ? En accord avec leur propre page 113, nous affirmons impossible de construire l’utopie sans avoir au préalable détruit l’ennemi.

En parcourant Premières secousses, on ne sait pas si l’ennemi à abattre est le « capitalisme fossile », si la priorité est le démantèlement du « complexe agro-industriel », le ralentissement de la « machine à bétonner » ou encore la « lutte contre l’artificialisation des terres ».

Au milieu de l’ouvrage, une « sortie du capitalisme industriel » est mentionnée, ce qui n’a plus grand-chose à voir avec le « capitalisme fossile » dénoncé dans l’introduction.Nous félicitons les Soulèvements de reprendre longuement notre critique de la planification écologique de Jancovici et du léninisme vert d’Andreas Malm, deux visions technocrates reposant sur un État tout puissant. Mais aussitôt tenus de tels propos radicaux, les SDLT viennent systématiquement tempérer pour rassurer la petite bourgeoisie. Le confort occidental, obtenu au prix du saccage de la Nature et de l’esclavage de milliards d’humains dans le Sud global, ne sera en effet pas menacé par l’action des Soulèvements :

« Nous ne prétendons évidemment pas pouvoir nous passer immédiatement d’État dans un pays où nos existences comme celles de tou.tes dépendent à tant de niveaux des solidarités instituées – et conquises de haute lutte. »

La Sécu pour tous les Français et 68 millions de paysans autonomes ! Voilà bien ce que la biosphère devra attendre avant que les Soulèvements ciblent (peut-être) la gangrène technologique, qui menace toutes nos conditions de vie.

Ailleurs dans le livre, il est dit que « le démantèlement est un processus de transformation, un long cheminement politique ». Cogestionnaires du désastre, les SDLT espèrent pouvoir « contraindre l’État, l’Union européenne et le marché global ». Pas les détruire. On comprend mieux pourquoi les SDLT « composent » avec les macronistes d’EELV. Bientôt Basile Dutertre au ministère de la Transition écologique ?

Les SDLT abusent leurs lecteurs quand ils prétendent vouloir prioriser les luttes :

« Une organisation qui veut grandir se doit de consacrer du temps à l’élaboration de sa propre vision stratégique. Il faut choisir, prioriser. »

Et si, comme ATR, ils affirment même page 239 vouloir éviter « une simple démultiplication des luttes sans hiérarchisation stratégique », ils se contredisent une ligne après avoir adopté cette position clivante, craignant encore de l’assumer :

« Il ne s’agit en aucun cas de déterminer quel axe primerait en soi sur les autres, mais de restreindre contextuellement notre champ d’intervention pour en intensifier la portée. » 
Les Soulèvements définissent leur « composition » comme la nécessité de« fédérer le plus grand nombre possible de groupes issus d’horizons idéologiques différents », de « tolérer l’existence d’opinions politiques variées, parfois opposées », de « dépasser les vieilles oppositions qui nous séparent », de « jeter les vieilles rancunes à la rivière », d’« extirper le débat tactique et stratégique desfétichismes identitaires ».
Cette ouverture d’esprit (propre à ATR) devient ici une fracture du crâne.

Chers rédacteurs multiples, faut-il prioriser ou non ? Faut-il une « réforme agraire » ou une révolution ? Prenez-vous vos lecteurs pour des sots ? Y a-t-il une bonne et une mauvaise guerre d’usure ? La dogmatique « composition » n’est-elle qu’une collaboration de classe avec les technocrates ? Se contredire en temps d’urgence n'est pas une réponse claire (efficace) à la question.

Si « composition » logistique rime avec décomposition théorique, alors soyons francs : l’addition des luttes ne masque pas la divergence des buts.

En cherchant à recruter par la tactique politicienne du râteau, en craignant tout dissensus, en refusant d’adopter une position ferme face à ses multiples composantes (de gauche), le « en même temps » des Soulèvements annonce leurs futures corruption et division.

LA TECHNO-RÉACTION QUI VIENT


Volontaires ou non, nous le voyons, leurs contradictions sont légion. Qui les prendrait au sérieux ? Bien qu’aimant s’entourer de nos références (comme les éditions La Lenteur), la critique de la technologie est ainsi pratiquement absente de l’analyse des Soulèvements. Et quand enfin le sujet est évoqué, c’est aussi pour manquer de clarté, pour mieux l’écarter :

« Redisons-le sans équivoque, il ne s’agit pas une seconde de renoncer aux machines par principe anti-moderne. Nous n’appelons pas au démantèlement frénétique de toutes les infrastructures modernes. Nous ne souscrivons pas aux théories qui érigent “la technique” en source absolue du mal. Nous croyons dans les capacités populaires de détourner des techniques toxiques en moyens d’autonomie. » (p. 128)

Que la principale organisation d’écologie radicale en France fasse preuve d’une telle incompétence, voilà qui devrait alerter quiconque la rejoindrait. Les technocritiques ne se sont pas réveillés un matin avec l’idée de démanteler pour s’amuser. Comme François Jarrige, Hélène Tordjman et Célia Izoard, comme l’Atelier Paysan et Aurélien Berlan, ces « anti-modernes » pourtant membres des Soulèvements, ATR ne pense pas à l’aune d’un « principe » moral, mais d’une froide analyse matérialiste (la technologie n’est pas neutre). Notre constat provient de l’extractivisme présent et de nos échecs passés.

Mais ce qui est bien rétrograde, c’est donc la croyance soulèvementiste de pouvoir « détourner les techniques toxiques ». C’est de croire, comme pour l’industrie, que les OGM sont socialement neutres, aussi anodins que les semences paysannes, que l’unique problème en serait la propriété (p. 163). C’est de croire que la reproduction artificielle de l’humain, soit la « médecine » industrielle et l’exploitation des corps, n’a aucun coût (p. 162). C’est de croire qu’une bombe nucléaire inclusive produirait d’autres effets. C’est de croire qu’il existe des data centers de gauche aux besoins très différents des data centers de droite. C’est de croire que la technique est une source absolue de bien, de choix. C’est de croire qu’on peut « détourner » les drones-snipers qui fusillent les Palestiniens. C’est de croire qu’il y a un bon et un mauvais usage du phosphore blanc. C’est de croire qu’on peut transformer le premier techno-génocide de l’histoire en « moyen d’autonomie ». Ce qui est réactionnaire, camarades, c’est de faire régresser l’écologie de plusieurs décennies.

COMMUNISME OU BIOCENTRISME ?


L’un des apports théoriques d’ATR est la lutte sans compromis contre ce redwashing.
Car selon Marx, « la machine est innocente des misères qu’elle entraîne[5] ». Car selon les Soulèvements, les infrastructures industrielles sont innocentes des misères qu’elles engendrent.

Il suffirait d’exproprier les méchants capitalistes et d’autogérer les nuisances industrielles pour réaliser la prophétie marxiste. Qui sont les vrais obscurantistes ? Après avoir rejeté par intellectualisme le clivage naturel/artificiel (pourtant convoqué plus loin), après avoir omis en bons colibris de songer aux effets (sur la biodiversité, le climat ou la relégitimation de l’État) de leur « réforme agraire », après avoir tenté de naturaliser la bio-ingénierie (et ses promesses de nouvelles maladies), d’un point de vue éco-systémique, d’un point de vue biocentré, les Soulèvements sont arriérés.

Qu’un bulldozer soit privé ou collectivisé ne change en effet pas la destinée des primates à Bornéo. Redescendons sur Terre, dans le monde matériel, avec l’exemple suivant.

Les infrastructures, c’est-à-dire « l’ensemble des voies de communication et de transport, matériels ou immatériels (routes, voies, canaux, câbles…) et des installations terminales telles que les aérogares, les ports, les gares[6] », sont l’exemple type de grands systèmes techniques non réappropriables par de petites communautés locales. Comme l’explique très simplement Theodore Kaczynski :

« Nous distinguons deux types de technologies : la technologie à petite échelle et la technologie dépendante d’une organisation. La première est mise en œuvre par des petites communautés, sans aide extérieure. La seconde s’appuie sur une organisation à grande échelle. En ce qui concerne la technologie à petite échelle, nous n’avons connaissance d’aucun exemple significatif de régression. Mais la technologie du second type régresse réellement si l’organisation sociale dont elle dépend s’effondre. Par exemple : lors de la chute de l’Empire romain, la technologie à petite échelle survécut, car tout artisan habile pouvait encore fabriquer un moulin à eau, de même qu’un forgeron pouvait toujours travailler l’acier suivant les méthodes romaines, etc. Inversement, la technologie dépendante de l’organisation romaine, elle, régressa. Ses aqueducs tombèrent en ruine et ne furent jamais réparés. Ses techniques de construction routière furent perdues. Son système d’égouts fut oublié de sorte que, jusqu’à un passé récent, celui des villes européennes ne surpassait guère celui de la Rome antique[7]. »

D’autres observateurs abondent en ce sens. L’historien de la technologie américain Thomas Parke Hughes a qualifié ces infrastructures gigantesques de large technical systems[8], une notion introduite en France par le sociologue technocritique Alain Gras sous la formule « macro-système technique » ou « MST[9] ». Ce dernier nous dit que les MST, en raison de leur échelle planétaire, vont jusqu’à déposséder les États-nations de leur souveraineté. Qu’il s’agisse de la « mauvaise » industrie du béton ou de la « bonne » industrie pharmaceutique. Alors quand les Soulèvements prétendent pouvoir détourner ces MST pour favoriser l’autonomie populaire, le lecteur attentif est forcé d’y voir infirmité théorique ou malhonnêteté politique.

La sacro-sainte « composition » des Soulèvements avait déjà pour effet d’empêcher leur organisation de construire une unité théorique, stratégique et tactique (défaite programmée contre laquelle Nestor Makhno nous prévenait et dont Earth First fit les frais). Une lecture attentive de leur ouvrage commence à faire craindre la seconde option : tromper pour recruter à foison.
Alors, amateurs ou menteurs ?

Une preuve de cette énième ambiguïté est leur éloge de l’héritage luddite :

« Le luddisme entre dans l’histoire comme le premier mouvement contre la machinisation du monde – inaugurant une longue tradition anti-industrielle – et à pratiquer le désarmement en s’en prenant directement et physiquement aux machines qui nous nuisent. »

Les Soulèvements veulent récupérer la « longue tradition anti-industrielle » à laquelle appartient ATR, mais l’ensemble de leur analyse s’inscrit dans la plus pure tradition anticapitaliste (considérant la technologie comme une force sociale et politique neutre). Ainsi, on apprend dès l’introduction que « le profil de Macron – banquier d’affaires – exprime crûment quelle classe détient le pouvoir. » Les responsables seraient les banquiers, actionnaires, financiers. Original. Mais l’on nous dit plus loin que l’ennemi est une « classe toujours croissante d’administrateurs spécialisés », nécessaire au « développement industriel ». Alors, bourgeoisie ou technocratie ? Lénine ou Ludd ? À quel rédacteur se fier ? Combien de lecteurs auront compris des choses différentes ?

« Dans l’ordre matériel, un ensemble de dispositifs, de normes et de monopoles organise l’accaparement des moyens de subsistance et interdit leur usage populaire, que ce soit dans le domaine médical, alimentaire ou éducatif. »


Répétons-le, l’État et la technologie ne sont pas neutres : si « l’usage populaire » est impossible, ce n’est pas à cause de la loi mais à cause de la structure, de la nature et de l’échelle d’une infrastructure. Une centrale nucléaire soumise à une faible réglementation serait-elle plus gérable par une petite communauté, que ce soit pour sa construction, son fonctionnement, son approvisionnement, sa maintenance, le traitement de ses déchets ?

Les Soulèvements croient qu’il existe « une pratique de l’élevage paysan et des grandes cultures qui rompent avec la folie agro-industrielle ». Mais là encore, ladite folie est bien moins définie par la taille des infrastructures que par leur essence même : un laboratoire moderne de transformation de fromage aura l’air plus artisanal avec deux salariés qu’avec toute une usine, mais les deux échelles ont exactement les mêmes exigences et dépendances : phytosanitaires, numériques, électriques, etc.

Les exemples continuent à l’infini, mais concluons ici. La critique des biotechnologies, de l’intelligence artificielle, du système technologique, de la technocratie, des techniques autoritaires, de l’industrialisme, semble inexistante chez les SDLT. Quand ils abordent la nature sauvage, ce n’est pas pour la doter d’une valeur en soi, mais pour la vider de son contenu (p. 157) en la réduisant à l’eau et au sol exploitables pour l’alimentation humaine.

Est-ce là l’effet Descola ? Quand ils abordent la technologie, c’est donc pour ériger l’autogestion des moyens industriels de production, de communication et de transport en solution, magique, à tous les problèmes socioécologiques. Mais nous connaissons l’entourloupe marxiste-léniniste. Elle est la première ligne de défense du système technologique, la Soumission de la Terre aux intérêts anthropocentrés.

Les Soulèvements rejoignent ici les productivistes de la CGT et de Révolution Permanente pour demander « la reconversion écologique des usines ». Des usines cancérigènes Arkema à l’industrie nucléaire, tous ensemble vers l’éco-trahison !
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Footnote [1] — Theodore Kaczynski, « Letter to a turkish anarchist », https://theanarchistlibrary.org/library/ted-kaczynski-letter-to-a-turkish-anarchist

Footnote [2] — https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/04/26/premieres-secousses-le-manifeste-des-soulevements-de-la-terre_6230064_3232.html

Footnote [3] — https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/premieres-secousses-les-soulevements-de-la-terre-reviennent-sur-trois-annees-de-combat-dans-un-livre-ecrit-a-plusieurs-dizaines-de-mains-2957270.html

Footnote [4] — Voir également Pierre Bitoun et Yves Dupont, Le sacrifice des paysans, 2016 ; Eugen Weber, La fin des terroirs, 1983.

Footnote [5] — Karl Marx, Le Capital, 1867.

Footnote [6] — https://geoconfluences.ens-lyon.fr/glossaire/infrastructures

Footnote [7] — Theodore Kaczynski, La Société industrielle et son avenir, 1996.

Footnote [8] — https://fr.wikipedia.org/wiki/Macro-syst%C3%A8me_technique

Footnote [9] — Alain Gras, Les Macro-systèmes techniques, 1994 ; voir aussi Alain Gras et Gérard Dubey, La servitude électrique. Du rêve de liberté à la prison numérique, 2021

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